Musée de Loigny

Sa Majesté en Uniforme Impérial
...une visite fort utile pour Notre Impérial Projet !

En effet, Nous avons pu nouer contact avec le responsable du musée, Bertrand, et le maire du village de Loigny la Bataille et Nous avons deux bonnes nouvelles et une terrible à vous annoncer !
La première bonne nouvelle, évidente, Nous avons appris certaines choses entre autres sur les uniformes des francs-tireurs, mais principalement sur le terrain où c'est déroulé la bataille... et chose sensationnelle... il est PLAT ! Nous Nous en doutions fortement, étant donné que Nous sommes en Beauce, mais cette confirmation visuelle Nous arrange fortement pour sa réalisation... une simple Impérialement nappe décorée suffira ! Agrémentée, comme il se doit, des arbres et bâtiments qui vont bien.
La seconde bonne nouvelle, c'est que Notre Impérial Projet intéresser ces Messieurs !
Mais la terrible nouvelle... c'est qu'il les intéresse beaucoup plus tôt que prévu initialement, c'est à dire pour le 2 décembre 2020, date du 150e anniversaire ! Bertrand Nous indique qu'une exposition concernant les figurines de soldats 1870 doit débuter en juillet... 2019 ! Et il souhaite voir Nos Impériaux Pioupious sur ses étagères !
Nous Nous devons donc d'avancer de 18 mois Notre Impériale Échéance !

L'Empereur, n'étant pas homme à reculer devant un défi... il va s'atteler à cette tâche ! Mais Sa Majesté peint des figurines 6mm et Bertrand souhaite proposer différentes échelles. Il a ce qui lui faut au-dessus du 28mm... mais pas en dessous !
Alors si cela vous tente, Nous serions heureux de partager cette aventure avec vous ! Engagez-vous !

 Pour le moment partageons Notre Visite Impériale et avant de démarrer, asseyez-vous confortablement pour regarder le film suivant... vous y verrez Bertrand présenter le musée !

Maintenant la visite à La Mode Impériale !
Avant de visiter le musée, Notre Impériale Concubine et Nous-Même parcourons les villages aux alentours de Loigny la Bataille avant de trouver un endroit pour pique-niquer et ce n'est pas une mince affaire en Beauce... des hectares de culture pour un arbre !

Bref voici quelques photos et tout d'abord, le lieu de l'exploit de Nos Impériaux Chouchous !
 Dans le bois des zouaves, le monument à la Mémoire de Martial-Marie-Louis-Henri Comte de Verthamon.
Nous sommes à quelques centaine de mètres de Loigny... mais il faut du courage pour les parcourir sous la mitraille !
Et pourtant, les zouaves prendrons les premières maisons, mais ne pourront tenir leur position, faute de renforts
 Un peu plus loin, la croix qui marque l'endroit où le Général de Sonis est tombé le 2 décembre 1870 ! 
 Pour chaque lieu concerné, Nous & nous trouvons une plaque d'informations.
La croix de Sonis
Et non loin de là, une table d'orientation permettant de Nous & nous situer sur le champs de bataille.
 Vous noterez la qualité de ce support... Nous & nous sommes ici sur un lieu de mémoire très bien entretenu, préservé et documenté ! Bravo !
 Nous n'avons pu Nous empêcher d'apporter Notre Touche Impériale !
Devinez laquelle... et bien Nos Chouchous !
Cliquez ici pour les voir sous toutes les coutures !
 Nous poussons au château de Villepion, toujours dans la quête d'une air de pique-nique... 
 Trés beau château où l'état major de l'amiral de Jauréguiberry s'installa...
 ...Nous n'y restons pas, un chien bien trop entreprenant tentant de passer entre les barreaux du portail... Sa Majesté a été assez souvent mordu par des chiens pour s'attarder plus longtemps !

Nous retraversons Loigny la Bataille et Nous rendons à Goury qui fût le lieu du premier coup de canon de la bataille tiré par des artilleurs français du général Barry qui disperse une reconnaissance allemande...
 Toujours pas d'air de pique-nique, la faim Nous ronge et Nous passons en trombe à Loumy, Poupry et Terminier... 
... et Nous terminions par trouver un champs à l'ombre d'un bosquet... pour déjeuner !
Une bouteille de rosée plus tard, après des gambas et une truité fumée accompagnée d'un avocat... oui, un Pique-Nique Impériale !

14h30, Nous arrivons au musée en Uniforme Impérial !
 Et Nous allons, normal ! voir en premier la vitrine de Nos Impériaux Chouchous ! 


Veste d'Albert de Gastebois et la bannière des zouaves pontificaux !

Bon pas de guerre de 70 sans casque à pointe !
En regardant bien vous verrez, au-dessus de l'aile droite de l'aigle un trou de balle
 Sabre du colonel Ernest de Liposki, colonel des francs-tireurs de Paris.
Le 7 octobre 1870, à Ablis (sud Yvelines), le colonel et ses hommes capturent 68 bavarois lors d'une attaque nocturne. Le 18 octobre, il organise la défense héroïque de Chateaudun. Le 15 novembre, il projette un raid sur Viabon (sud de l'Eure & Loir) afin d'enlever le prince Albrecht de Prusse : l'op&ration échoue de peu !
Redoutés, les hommes de Lipowski sont surnommés "les hirondelles de la mort" !
Sabre du colonel Ernest de Liposki
Veste de Raoul de Saint-Venant
Veste de Raoul de Saint-Venant, lieutenant du 75e régiment de mobiles du Loir & Cher et du Maine et Loire.
Uniformes et équipements allemands 

Uniformes et équipements français
Le maréchal des logis Fischer appartient à l'escorte du général de Sonis... celui de Nos Chouchous !
Boléro de spahi du maréchal des logis Fischer 
L'équipement de l'artillerie française
 de droite à gauche : Obus fusant de 4kg, de 15kg, obus de siège et obus de Marine
 Et comme "ça tome comme à Gravelotte", voici les obus prussiens à percussion avec ceinture de plomb
 Et des casques d'artilleurs prussiens et bavarois
 Ha, ça faisait longtemps... Nos Impériaux Chouchous !
Avec la tenue du capitaine Octave Harcouët de Kerincant


 Et celle du lieutenant-colonel de Charette
 Et l'équipement du général de Sonis...
...qui malgré sa jambe de bois, continue à monter à cheval et poursuit sa carrière !
Tableau : Les derniers moments du capitaine Timoléon d'Espinay-Saint-Luc.
 Le capitaine est à la tête d'un régiment de mobiles lors de la bataille. Mortellement blessé, il est conduit au presbytère du village. 
 Se sentant mourir, il demande la communion et le soutien de ses hommes. Emus, ceux-ci lui présentent les armes un genoux à terre.

 Le musée est accolé à l'église qui n'est pas celle d'origine, malheureusement incendiée durant les combat !
En 1871, la construction d'une église commémorative est décidée et une souscription nationale lancée pour financer l'édifice. Les famille des zouaves pontificaux, le pape Pie IX et le gouvernement de la République y contribuent. Elle est achevée par l'érection du clocher en 1893... la première pierre avait été posée symboliquement le 2 décembre 1872 !
 Vue générale
 Des drapeaux français pour chaque régiments
Comme vous le voyez sur la photo précédente, le musée communique directement avec l'église qui constitue la seconde partie de la visite... c'est reparti !
Le soir du décembre, le général de Sonis est blessé sur le champs de bataille. Recueilli le lendemain, il affirme avoir reçu le secours de la Sainte Vierge.
Voici le tableau qui en témoigne.
L'agonie de Sonis - 1910
Lionel Royer (1853-1926)
 Et des explications sur les détails du tableau.
 Dans la chapelle mortuaire, 20 tables de marbre indiquent les noms de 750 soldats tombés à Loigny (sur les 9.000 victimes de la bataille).
Les nom des zouaves pontificaux, sont gravés sous les vitraux représentant des anges et la bannière du Sacré-Cœur. 
En l'an 2000, suite aux cérémonies de réconciliation du 10e anniversaire des drapeaux allemands on été aux drapeaux français sur la voûte à l'entrées de la chapelle mortuaire.
 
En dessous de la chapelle est situé l'ossaire

 Le tombeau d'Henri Edouard de Fouchier, commandant au 37e régiment de marche qui à la tête de 2 bataillons résisté jusqu'au soir avec une ténacité extraordinaire.
Fouchier blessé fût fait prisonnier, le général allemand von Kottwritz lui dit "Monsieur vos troupes sont encerclées, la résistance est inutile, faites cesser le feu de vos hommes."
Fouchier répondit: "Ce n'est pas mon affaire, c'est la vôtre!"
 Deuxime grand tableau présent dans l'église : La communion des zouaves !
Encore et toujours eux !




La communion des zouaves - 1910
Lionel Royer (1853-1926)
 Et les explications

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